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Crise: des présidentiables au chevet de l'euro
15/09/2011 08:08
Ils sont quatre, réunis en cette matinée du 14 septembre dans une salle de travail de l’Assemblée nationale. Quatre hommes politique de tous horizons, rassemblés à l’appel de l’association « Manifeste pour un débat sur le libre-échange » afin d’examiner les ressorts de cette crise économique et financière qui n’en finit plus de secouer l’Europe.
Aux côtés du radical François Loos, ancien ministre, figurent trois candidats à l’élection présidentielle de 2012 que rien, a priori, ne devait conduire à se rapprocher. Et pour cause : venus d’horizons différents, ils ont également adopté des stratégies fort dissemblables. L’un, Arnaud Montebourg, est membre d’un grand parti, où il essaye de faire entendre sa petite musique démondialisatrice, en se portant candidat aux primaires. L’autre, Jean-Pierre Chevènement, a quitté ce même parti socialiste il y a fort longtemps. Il envisage aujourd’hui une « candidature pédagogique », dans le but de « faire bouger les lignes ». Le troisième, Nicolas Dupont-Aignan, tourna le dos à l’UMP en 2007, pour ne pas écorner ses convictions gaullistes. Il portera en 2012 les couleurs de son mouvement, Debout la République.
Le colloque débute par une mise en bouche : quelques exposés d’économistes tels Jean-Claude Werrebrouck, Jean-Luc Gréau, ou Hervé Juvin. Ils commentent un sondage IFOP réalisé à la demande de l’association organisatrice. Cette enquête, d’abord menée en France, puis prolongée en Allemagne, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni, offre un verdict inattendu : les européens sont protectionnistes. A l’exception des Anglais, plus de 70 % des sondés sont favorables à l’augmentation des droits de douane aux frontières de l’Europe. Ce chiffre atteint même 80% du panel français.
Ce sondage traduit les inquiétudes de très nombreux européens quant aux effets de la mondialisation marchande. Mais lorsqu’interviennent à leur tour les trois présidentiables, c’est d’abord sur le terrain de la globalisation financière qu’ils se placent. En effet, cependant que les marchés s’affolent et que tous les regards convergent vers la Grèce, un diagnostic s’impose : nous traversons actuellement une crise de la dette, qui est également une crise de l’euro. Car cette monnaie dramatiquement surévaluée ruine notre compétitivité, affecte nos exportations et favorise les délocalisations. Sur ce point, Chevènement met en garde : « pas plus que l’arbre ne doit cacher la forêt, la question de la Grèce ne doit occulter le problème de l’euro ».
Pour sauver l’euro, Arnaud Montebourg s’est déjà prononcé pour une « monétisation de la dette » : il est favorable au rachat, par la Banque Centrale Européenne, de titres de dette des pays en grande difficulté. Une monétisation massive aurait notamment pour effet de dissuader la spéculation. Mais il semble désormais bien difficile d’aller au-delà des rachats de dette espagnole et italienne réalisés cet été par la BCE. Les allemands y sont globalement défavorables, et le seuil de tolérance de certains de leurs responsables semble désormais atteint. En témoigne la récente démission du chef économiste allemand de la Banque centrale, Jürgen Stark. Déjà en février, un autre allemand, Axel Weber, avait décidé de renoncer au remplacement de Jean-Claude Trichet, pour lequel il était pressenti.
Faute de solution, la monnaie européenne serait-elle donc vouée à disparaître, alors que se murmure l’hypothèse d’une sortie de la Grèce, qui ne manquerait pas d’entraîner à sa suite d’autres pays en quête d’oxygène, tels le Portugal, l’Irlande ou l’Espagne ?
Jean-Pierre Chevènement et Nicolas Dupont-Aignan l’entendent d’une autre oreille. Car si la création de l’euro fut à leurs yeux une erreur, celui-ci existe bel et bien, et il serait très incertain politiquement de prôner l’abandon de ce que d’aucuns considèrent comme la réalisation majeure de l’Union européenne. L’un et l’autre se rejoignent donc pour défendre la mutation de l’euro en monnaie commune. Au lieu d’imposer un carcan à des pays économiquement très hétérogènes, cet euro adapté constituerait ce que Chevènement appelle « un toit européen commun », autrement dit « une devise européenne constituée d'un panier de monnaies nationales qui pourraient fluctuer dans certaines marges négociées ». Et Dupont-Aignan d’ajouter non sans audace qu’une telle mue de l’euro, loin de conduire à des sorties intempestives de l’eurozone permettrait à des pays non membres…d’y entrer !
Réunis aux côtés d’économistes de toutes obédiences, des candidats de droite et de gauche à l’élection suprême mettent un instant de côté leurs divergences, et parviennent à faire surgir des points d’accord inattendus. Quand d’autres, au sein d’une même famille politique, et parfois d’un même parti, s’invectivent pour des vétilles, il serait regrettable qu’ils ne soient pas entendus.
A l’heure où fleurissent des rumeurs concernant le rachat d’une partie de la dette italienne par l’empire du Milieu, il serait saumâtre que, pour ne pas avoir à écouter la supplique de la « conjuration des hétérodoxes », nous préférions nous vendre à la Chine.
Coralie Delaume
Lire ou relire : Lorsque Jacques Sapir propose la démondialisation CLICK Chevènement-Montebourg : pas de divergence CLACK
http://l-arene-nue.blogspot.com/
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Et maintenant ils veulent nous vendre à la Chine
15/09/2011 07:58
Je n’ai pas été très prolixe sur mon blog ces derniers jours !
La préparation des Universités de rentrée oblige … Mon discours de dimanche résume ma pensée sur l’histoire qui s’accélère et chacun peut en prendre connaissance :
http://www.debout-la-republique.fr/IMG/pdf/Discours_NDA_aux_UR_2011.pdf
L’accélération des évènements est impressionnante.
Nos dirigeants sont paralysés car ils savent bien que la Grèce n’est déjà plus le sujet. La confiance a disparu car, aujourd’hui, c’est bien la situation de l’Espagne, de l’Italie et de la France qui inquiète. Le défaut de la Grèce est inéluctable et sa sortie de l’Euro très prochaine. La question majeure est de savoir comment gérer l’effet domino qui ne peut manquer de suivre. Et là, aucun fonds européen ne pourra y résister. Les solutions ne sont pas si nombreuses.
La BCE peut acheter des obligations par centaines de milliards. Outre le fait qu’elle n’y soit pas autorisée par les Traités, l’Allemagne le refuse. Elle a bien raison car cela aboutirait à une fuite en avant qui ne résoudrait rien au fond.
A-t-on jamais rempli une baignoire dont le fond est ouvert ?
La vraie question, c’est la solvabilité à long terme des économies victimes d’un euro trop cher.
L’autre solution de plus en plus envisagée est l’appel à la Chine.
L’Europe impuissante est prête à tout pour gagner du temps. Terrible scénario de soumission pour sauver un dogme. Je devrais écrire 2 dogmes qui sont à l’origine de l’effondrement même de la France et des pays du Sud : l’Euro trop cher, le libre échange déloyal.
La Chine a accumulé des réserves colossales grâce à notre naïveté et elle vient maintenant nous racheter. Nos dirigeants, responsables du désastre économique, sont prêts à nous vendre. Bien sûr cette solution ne règlera rien au fond ! C’est le début de l’esclavage.
La troisième et la seule solution est bien sûr celle d’un changement radical de cap. Transformation de la monnaie unique en une monnaie commune, encadrement du secteur financier, rétablissement d’un protectionnisme sélectif, baisse des charges sur nos PME …Je ne reviendrai pas sur mes propositions que vous commencez à bien connaître.
Plus que jamais, la célèbre phrase du Général de Gaulle à Londres, « l’indépendance ou l’esclavage » est d’actualité.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Et-maintenant-ils-veulent-nous-vendre-%C3%A0-la-Chine
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Trois présidentiables défendent le protectionnisme
15/09/2011 07:21
Réunis à l'Assemblée nationale, Arnaud Montebourg et Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Pierre Chevènement, ont fustigé une économie basée sur le libre-échangisme.
Nicolas Dupont-Aignan: «Il faut revoir les circuits de financement de l'économie». Arnaud Montebourg: «L'Europe se retourne aujourd'hui contre les peuples européens». Jean-Pierre Chevènement: «J'avais raison». Les spéculateurs boursiers ont beau tirer parti de la chute des cours, la crise économique profite aussi aux protectionnistes: quand le libre-échange est mis à mal, ils reprennent des couleurs. «Nous ne sommes pas seuls, tempête Montebourg. Nos thèses sont celles de la sagesse». Voilà donc le dénominateur commun entre les trois hommes politiques, réunis mercredi à l'invitation de l'association «Pour un débat sur le libre-échange»: la France est victime de son ouverture économique et doit revenir sur 30 ans de libre-échange pour sortir du trou.
«Je me demande si les Français savent, ou s'ils payent pour les banques sans s'en rendre compte», ironise Jean-Pierre Chevènement. Un thème cher à Nicolas Dupont-Aignan, qui exige davantage: «Arrêter d'exonérer les entreprises qui s'en vont et de taxer celles qui reste en France». De son côté, Arnaud Montebourg prend des accents mélenchonistes quand il explique que, contre «la cruauté des marchés, les peuples européens devraient se révolter. Chez nous, cette révolution se fera dans les urnes». Les urnes, c'est justement ce que vise le député de Saône-et-Loire, qui compte «ne pas s'arrêter à la primaire socialiste. Car les propositions de protection financière sont un rempart contre les extrémistes». Comprendre: le protectionnisme ne doit pas être un extrémisme. Et de souhaiter, tout de même, qu'«Angela Merkel soit battue politiquement afin que l'Europe reparte sur de nouvelles bases, que l'Autorité des marchés financiers n'ait plus de pouvoirs et que l'Organisation mondiale du commerce soit rayée de la carte».
Pour que le «cercle vicieux» prenne fin, Nicolas Dupont-Aignan propose quant à lui de remettre «l'intérêt supérieur de la nation » au goût du jour. «L'Europe? Un vélo d'appartement. On pédale et on n'avance pas». Une «autre Europe», voilà ce dont rêve aussi Jean-Pierre Chevènement, pour qui le traité de Maastricht doit être modifié: «La clé réside dans le changement de statut de la BCE. Elle doit pouvoir acheter des obligations d'Etat. Actuellement, la monnaie unique n'est pas un système soutenable et des pays comme l'Espagne ou l'Italie devraient l'abandonner». Au-delà des préoccupations économiques, sont au moins d'accord sur une chose: le débat du protectionnisme économique est un débat utile.
par Pierre Rico, Libération
http://www.liberation.fr/c/01012359912-c
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Quand Barack Obama se fait plus radical
14/09/2011 09:00
Le président des Etats-Unis est très paradoxal : s’il a réussi à passer une réforme de la santé, son sens du compromis l’a poussé très loin, sur la réforme de la finance, ou l’accord budgétaire de cet été. Mais la semaine dernière, il vient de proposer une mesure plus radicale pour soutenir l’emploi.
Le paradoxe étasunien
Le monde économique ne tourne décidemment pas rond. De notre côté de l’Atlantique, alors que le déficit moyen de la zone euro tourne autour de 6% du PIB, nous ne nous préoccupons que du niveau des déficits et de la réduction de la dette. Même la gauche promet d’inscrire dans la Constitution une camisole budgétaire une fois élue. Evoquer des dépenses supplémentaires provoque une tempête, comme l’ont expérimenté les candidats socialistes récemment.
Mais de l’autre côté des Etats-Unis, avec un déficit 50% plus important, une dette encore plus vertigineuse, voilà que le président de la République, si populaire dans toute l’Europe, loin de proposer un plan d’austérité à ses concitoyens, décide de proposer un plan de relance ! C’est qu’aux Etats-Unis, on ne regarde pas les indicateurs économiques de la même manière. Là-bas, c’est le chômage qui doit être l’objectif politique prioritaire aujourd’hui, du fait de sa persistance.
Alors que la BCE combat un fantôme d’inflation, Washington juge insupportable que le taux de chômage demeure au-delà de 9% pendant plus de 3 ans. Quelle ironie de l’histoire… Il a pour la première fois atteint ce cap il y a 25 ans en France et n’est pas descendu sous les 8% depuis (et encore, si on en prend une définition très restrictive). Ce « Munich social », cette apathie vis-à-vis du chômage de masse, le cancer de notre société, est aussi incompréhensible que révoltant.
Un plan en demi-teinte
Comme l’a très bien rapporté Yann, ce plan est loin d’être parfait. Il comporte quatre volets: le maintien des allocations chômage pour les allocataires de longue durée, des aides pour les Etats qui sont également en déficit pour éviter les coupes sombres, une baisse des charges et des mécanismes pour favoriser les embauches et enfin un programme d’investissements dans les infrastructures et les autoroutes. Mais surtout, le plan atteint la bagatelle de plus de 400 milliards de dollars !
En effet, alors que notre petit président qualifiait son emprunt de grand, il est largement toisé par le seul plan emploi de Barack Obama qui n’est pourtant qu’un mécanisme de plus dans le soutien à l’activité. Alors bien sûr, on pourra souligner que ce plan est en partie un pis aller. En effet, il ignore en grande partie les raisons structurelles de l’affaiblissement économique des Etats-Unis, son affaiblissement productif, qui a été camouflé par une bulle de crédit qui a soutenu la croissance.
Malgré tout, même s’il est imparfait, il vaut mieux que rien, même si les néolibéraux vont le combattre avec la plus grande détermination. Hervé Nathan souligne justement que « l’Amérique soutient l’emploi, l’Europe ses débiteurs », un moyen de souligner à quel point le débat public en France est bizarre avec la victoire médiatique des défenseurs d’une austérité stricte et le refus d’évoquer des voies alternatives comme pourtant les Etats-Unis l’expérimentent aujourd’hui.
Cette fois-ci, ne boudons pas trop notre plaisir. Malgré ses imperfections, ce plan est sans doute une assez bonne réponse à la situation économique actuelle. Alors souhaitons du courage à Barack Obama qui va sans doute affronter une opposition musclée des républicains.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Nicolas Dupont-Aignan au colloque sur le libre-échange
14/09/2011 08:57
Nicolas Dupont-Aignan est invité par l’association Manifeste pour un débat sur le libre échange, à présenter en quoi la reprise en main de l’économie par le politique est un enjeu démocratique pour notre pays et l’Europe qu’il faut saisir à l’occasion de cette élection présidentielle.
Colloque pour un débat sur le libre-échange, le mercredi 14 septembre de 9h30 à 13h30 à l’Assemblée nationale.
Adresse : 126 rue de l’université, 75007 Paris, salle 6217
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